Le jeune chevalier Albert est sur le point d'apparaître au tournoi et demande à son serviteur Ivan de montrer le casque. Le casque est percé lors du dernier combat avec le chevalier Delorge. Il est impossible de le porter. Le serviteur console Alber du fait qu'il a remboursé Delorge dans son intégralité, le faisant tomber de la selle d'un coup puissant, dont le délinquant Alber est resté mort pendant 24 heures et n'a pratiquement pas récupéré jusqu'à présent. Albert dit que la cause de son courage et de sa force était la rage sur son casque endommagé. La faute de l'héroïsme est l'avarice. Albert se plaint de la pauvreté, l'embarras qui l'a empêché de retirer son casque de l'ennemi vaincu, dit qu'il a besoin d'une nouvelle robe, qu'il est forcé de s'asseoir à la table ducale en armure, tandis que d'autres chevaliers arborent du satin et du velours. Mais il n'y a pas d'argent pour les vêtements et les armes, et le père d'Alber, le vieux baron, est un avare. Il n'y a pas d'argent pour acheter un nouveau cheval, et le créancier permanent d'Albert, un juif Salomon, selon Ivan, refuse de continuer à croire à la dette sans hypothèque. Mais le chevalier n'a rien à pondre. Le prêteur d'argent ne succombe à aucune persuasion, et même l'argument selon lequel le père d'Alber est vieux, va bientôt mourir et laisser son fils avec sa grande fortune, ne convainc pas le prêteur.
A cette époque, Salomon lui-même apparaît. Albert essaie de lui demander de l'argent, mais Salomon, bien que gentiment, refuse néanmoins résolument de donner de l'argent, même sous un honnête mot de chevalerie. Alber, bouleversé, ne croit pas que son père puisse lui survivre, Salomon dit que tout se passe dans la vie que «nos jours ne sont pas comptés par nous», et le baron est fort et peut vivre encore trente ans. En désespoir de cause, Albert dit que dans trente ans, il aura cinquante ans, et alors il n'aura presque plus besoin d'argent. Salomon objecte que l'argent est nécessaire à tout âge, seul "le jeune homme cherche des serviteurs agiles", "le vieil homme les considère comme des amis fiables". Albert prétend que son père lui-même sert de l'argent, comme un esclave algérien, "comme un chien de la chaîne". Il se refuse à tout et vit pire qu'un mendiant, et "l'or repose tranquillement dans les coffres". Néanmoins, Alber espère qu'un jour cela lui sera utile, Alber. Voyant le désespoir d'Albert et sa disponibilité pour tout, Salomon lui donne des indices pour comprendre que la mort de son père peut être rapprochée à l'aide de poison. Au début, Albert ne comprend pas ces indices. Mais, ayant compris l'affaire, il veut immédiatement pendre Salomon aux portes du château. Salomon, réalisant que le chevalier ne plaisante pas, veut payer, mais Albert le chasse. Se souvenant de lui-même, il a l'intention d'envoyer un serviteur chez le prêteur pour accepter l'argent offert, mais change d'avis car il pense qu'ils sentiront comme du poison. Il demande de servir du vin, mais il s'avère qu'il n'y a pas une goutte de vin dans la maison. Maudissant une telle vie, Albert décide de demander un conseil à son père auprès du duc, qui devrait obliger le vieil homme à soutenir son fils, comme il sied à un chevalier.
Le baron descend dans son sous-sol, où il stocke des coffres d'or pour pouvoir verser une poignée de pièces dans le sixième coffre, qui n'est pas encore plein. En regardant ses trésors, il se souvient de la légende du roi, qui a ordonné à ses soldats de poser une poignée de terres, et comment, en conséquence, une gigantesque colline a grandi à partir de laquelle le roi pouvait regarder autour de vastes espaces. Le baron compare ses trésors ramassés en miettes à cette colline qui fait de lui le souverain du monde entier. Il rappelle l'histoire de chaque pièce, derrière laquelle les larmes et le chagrin des gens, la pauvreté et la mort. Il lui semble que si toutes les larmes, le sang et la sueur versés pour cet argent étaient maintenant sortis des entrailles de la terre, alors il y aurait eu un déluge. Il verse une poignée d'argent dans la poitrine, puis déverrouille tous les coffres, place des bougies allumées devant eux et admire les paillettes d'or, se sentant le souverain d'une puissance puissante. Mais l'idée qu'après sa mort un héritier viendra ici et gaspillera sa richesse conduira le baron à la rage et à l'indignation. Il croit qu'il n'y a pas droit, que si lui-même, avec le plus gros travail de miettes, avait accumulé ces trésors, il n'aurait certainement pas jeté l'or de gauche à droite.
Dans le palais, Albert se plaint au duc de son père, et le duc promet d'aider le chevalier, persuader le baron de soutenir son fils, comme il se doit. Il espère éveiller les sentiments de son père chez le baron, car le baron était un ami de son grand-père et jouait avec le duc quand il était encore enfant.
Le baron s'approche du palais, et le duc demande à Albert de s'enterrer dans la pièce voisine, alors qu'il s'entretiendra avec son père. Le baron apparaît, le duc le salue et tente d'évoquer en lui les souvenirs de sa jeunesse. Il veut que le baron comparaisse à la cour, mais le baron est découragé par la vieillesse et la faiblesse, mais promet qu'en cas de guerre il aura la force de tirer son épée pour son duc. Le duc demande pourquoi il ne voit pas le fils du baron à la cour, auquel le baron répond que l'ingérence est la sombre disposition de son fils. Le duc demande au baron d'envoyer son fils au palais et promet de l'habituer au plaisir. Il exige que le baron nomme le fils digne d'un chevalier. Obscurci, le baron dit que son fils n'est pas digne des soins et de l'attention du duc, qu'il "est corrompu" et refuse de répondre à la demande du duc. Il dit qu'il est en colère contre son fils pour avoir comploté un suicide. Le duc menace de traduire Albert en justice pour cela. Le baron rapporte que son fils a l'intention de le voler. En entendant ces calomnies, Alber fait irruption dans la pièce et accuse son père de mentir. Le baron en colère jette son gant à son fils. Avec les mots «Merci. C’est le premier cadeau du Père. »Albert accepte le défi du baron. Cet incident plonge le duc dans l’étonnement et la colère, il prend le gant du baron à Albert et éloigne son père et son fils. A ce moment, avec les mots sur les touches sur les lèvres, le baron meurt, et le duc déplore «l'âge terrible, les coeurs terribles».