L'action se déroule dans la France médiévale, au milieu des guerres et des intrigues judiciaires complexes, le roi de France Louis XI, un homme politique intelligent et subtil, se bat avec de puissants dirigeants européens pour la prospérité de la France. Un Louis sans principes et prudent est l'antithèse de Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, premier ennemi du monarque français. Prenant la discrétion de Louis pour la lâcheté (un vice impardonnable à cette époque chevaleresque), l'insouciant et belliqueux Karl fait tout pour conquérir la France. Au début du roman, l'inimitié mutuelle des deux grands souverains atteint des extrêmes.
Non loin du château royal, le destin amène de façon inattendue Quentin Dorward, un jeune noble écossais, avec un modeste citadin. Le même jour, Quentin tente de sauver la vie d'un gitan, à cause duquel il échappe à peine à la potence. Un ensemble tragique de circonstances oblige le jeune homme à demander la protection du roi, et il entre au service de la garde personnelle des tirailleurs de Sa Majesté. Regardant la sortie cérémonielle du roi, Quentin reconnaît la connaissance souveraine du citadin du souverain. A l'hôtel, où ils déjeunèrent la veille, le roi incognito rendit visite à deux mystérieuses dames, dont la plus jeune impressionna Quentin par sa beauté. La sortie royale est interrompue par l'arrivée de l'ambassadeur du duc de Bourgogne, le comte de Crevker. L'ambassadeur accuse Louis d'héberger deux nobles dames, sujets du duc. La plus jeune dame, la comtesse Isabelle de Croix, était sous la tutelle de Charles le Téméraire et s'enfuit secrètement, fuyant le mariage non désiré. Le duc offensé est prêt à déclarer la guerre à la France, si le roi ne trahit pas les fugueurs. Louis réussit à peine à persuader le comte d'attendre un jour. Quentin se rend compte que les étrangers d'hier sont la comtesse évadée avec sa tante. Ce jour de chasse, Quentin Dorward sauve la vie du roi, mais ne se vante pas sagement de son exploit. Pour cela, l'empereur lui donne un certain nombre d'instructions spéciales, ce qui plaît et surprend Quentin. D'où vient cette confiance inattendue? Tout le monde connaît la suspicion monstrueuse du roi et le fait qu'il ne fait jamais confiance à de nouvelles personnes. Quentin ne pouvait rien savoir de la conversation personnelle du roi avec son conseiller secret - le barbier Olivier. Le roi lui a dit une vision: à la veille de sa rencontre avec Quentin, le saint patron des pèlerins, Saint Julian, lui a amené un jeune homme, lui disant qu'il porterait chance dans toute entreprise. C'est pourquoi le superstitieux Louis décide de charger le héros d'accompagner la comtesse de Croix au lointain monastère de Liège. Le fait est que les femmes pauvres, sans le savoir, sont devenues un pari dans le grand jeu politique de Louis de France. Leurs biens ancestraux se situaient à la frontière de la Bourgogne, et le roi voulait épouser la belle Isabelle à un homme qui lui était fidèle, afin d'avoir Karl de Bourgogne un allié dans la lutte contre lui. Après en avoir discuté avec Olivier, le roi, indépendamment des sentiments d'Isabella, décide de promettre à Isabelle Guillaume de la Marc, le salaud et le voleur. Mais d'abord, la comtesse doit être envoyée à l'extérieur du château, où se trouve l'ambassadeur de Bourgogne, le présentant comme leur évasion.
Guillaume de la Marc, surnommé le Sanglier des Ardennes, était censé enlever Isabelle du monastère et l'épouser. Quentin ne savait rien de ce plan, et il devait probablement mourir dans la bataille avec le sanglier. Alors, Quentin et les belles dames prennent la route, et le roi, en attendant, prend une décision audacieuse de rendre visite à Karl de Bourgogne en ami, si seulement cela pouvait aider à éviter la guerre.
Au tout début du voyage, le charme de la belle Isabelle fait perdre la tête au jeune Ecossais.À sa grande joie, Quentin remarque que la jeune fille ne lui est pas non plus complètement indifférente. Un charmant jeune homme protège les dames de façon chevaleresque, elles ne peuvent que être charmées par sa compagnie. L'escouade de Quentin n'était composée que de trois soldats et d'un guide pour la première partie du voyage. Mais en regardant de près le guide, Quentin découvre qu'il s'agit du bourreau royal, qui a déjà essayé de pendre Quentin lui-même. De façon inattendue, les coureurs rattrapent l'équipe et ordonnent à Quentin de leur livrer les femmes. Dans la bataille qui a suivi son refus, Quentin étourdit l'un de ses adversaires et arrache son masque. Il s’agit du frère cadet du roi, le premier prince de sang Louis d’Orléans. Le prince voulait aider son ami, le noble imprudent, à capturer une mariée aussi riche. Pour cette faute, les deux seront emprisonnés dans un terrible donjon sur ordre du roi. Après cet incident, Isabella est imprégnée d'une tendre gratitude envers son sauveur.
Dans l'ignorance totale de leur avenir, le détachement continue son chemin. Le nouveau chef d'orchestre de Quentin évoque un mélange de curiosité et de méfiance. Gairaddin était un gitan, un espion du roi, et en plus il était le frère d'un gitan pendu, que Quentin essayait de sauver. Dès le début, le comportement de Gairaddin envers Quentin semblait suspect. Ses craintes se sont confirmées lorsque les voyageurs ont atteint un petit monastère où ils voulaient passer la nuit. Un gitan s'est glissé hors de la clôture la nuit, et Quentin, inaperçu, l'a suivi. Se cachant dans les branches d'un grand arbre, il entendit une conversation secrète d'un gitan avec un soldat du sanglier des Ardennes, dont il apprit que le guide devait les trahir au sanglier. Le jeune homme est choqué par la bassesse du roi et décide de rejoindre à tout prix le monastère de Liège. Sans rien dire aux gitans, Quentin change de route et évite l'embuscade.Les voyageurs arrivent en toute sécurité au monastère, où ils se donnent sous la protection d'un évêque, un homme profondément décent.
Quentin expose le gitan dans la trahison, mais il promet d'aider le jeune homme à gagner le cœur d'une noble dame. Le monastère était situé à côté de la ville flamande de Liège, dont les citoyens ont défendu leurs privilèges de la ville libre et se sont rebellés contre le suzerain légal - le duc de Bourgogne. Quentin et Isabella ne savaient pas que les fiers Flamands étaient prêts à soulever un nouveau soulèvement et leur inspiration - Boar de la Marc, qui, en tant que mariée riche, a été promise à Isabella. Ignorant quoi que ce soit, Quentin se rend en ville, où il fait la connaissance de citoyens influents et apprend d'eux le soulèvement imminent. Il se précipite vers le monastère pour avertir des dangers d'un bon évêque, mais rien ne peut être fait. La même nuit, des rebelles menés par de la Marc attaquent le monastère, surprenant ses habitants. Quentin est réveillé par le rugissement furieux des assiégeants et le cri d'un gitan qui fait irruption dans la pièce, qui le presse de sauver les dames. Quentin se dépêche de trouver deux femmes sous un voile. Pensant qu'il s'agit de deux comtesses, un brave jeune homme les sort du château et découvre une nouvelle tromperie gitane: au lieu d'Isabella, il sauve la femme de chambre de la vieille comtesse, complice de Gairaddin. Il s'avère que la gitane a voulu remercier Quentin de cette façon en lui faisant une riche mariée en la personne de tante Isabelle amoureuse de lui. En désespoir de cause, Quentin retourne au monastère, espérant qu'Isabella est toujours en vie. Il trouve une fille et la sauve miraculeusement de la Marc, la faisant passer pour la fille d'un citadin respectable, sa connaissance. À l'horreur de Quentin, les rebelles exécutent l'évêque.
Quentin et Isabelle se réfugient dans une ville où Isabelle décide de rentrer sous la protection de Karl de Bourgogne, Louis ne faisant que les tromper et les trahir. Elle demande à Quentin Dorward de l'accompagner en Bourgogne. Ils parviennent à se faufiler hors de la ville, à atteindre la frontière avec la Bourgogne, mais ils sont ensuite dépassés par la poursuite de la Marc. Mais à ce moment, un détachement de chevaliers bourguignons est montré. Ils prennent la fuite des soldats de la Marc.À la joie d'Isabella, le détachement était commandé par le comte de Crevker, son parent et un homme noble. Il salue joyeusement son parent disparu depuis longtemps, mais se méfie de Quentin - il est un serviteur du roi de France. Le comte considérait toujours l'évasion d'Isabella comme le comble de la stupidité et, connaissant le caractère fou de son maître, il annonçait de grands ennuis à la fille et à son sauveur. Une vague de colère a suscité en lui la nouvelle de la mort de l'évêque de Liège, aimé de tous pour sa sagesse et sa décence. Le comte jure de prendre sa revanche sur le meurtrier Guillaume de la Marc, et entre-temps se précipite avec cette triste nouvelle à Karl de Bourgogne. Quentin Earl soupçonne l'incitation des citadins à la rébellion, bien qu'Isabella essaie de l'assurer de la noblesse du jeune homme. La chère Isabella épuisée est laissée sous la garde de la vénérable chanoinesse du monastère voisin, et Quentin et le comte de Krevker continuent leur chemin vers la cour du duc bourguignon.
Pendant ce temps, des événements d'une importance extraordinaire ont eu lieu dans le château ducal. Le roi Louis avec une petite suite a décidé de rendre une visite d'amitié à son ennemi juré le duc de Bourgogne, rappelant à tous la souris qui était venue rendre visite au chat. En fait, le roi, surtout dans le monde, souhaitant empêcher une guerre avec la Bourgogne, voulait désarmer son rival simple et fougueux avec un tel acte de confiance et d'amitié. Karl était d'abord bienveillant et avait l'intention de maintenir l'étiquette, acceptant le roi de France, comme il sied à un fidèle vassal. Dans son cœur, détestant le roi, il peine à contenir sa colère qui, comme vous le savez, ne correspond pas à son tempérament. Mais ici même pendant la chasse, le comte de Krevker arrive et rapporte la tragique nouvelle de la rébellion des menteurs et de la mort de l'évêque. Il ajoute que le messager du roi de France a été impliqué dans ces événements, impliquant Quentin Dorward. Ce simple indice suffit à provoquer avec autant de difficulté la colère refoulée du duc.
Karl ordonne d'emprisonner Louis dans la tour de la prison, où l'ancêtre du roi a été jadis tué perfidement. Le roi est submergé par le désespoir, et il veut se venger de son astrologue, qui a prédit bonne chance pour le voyage. Le rusé stargazer seulement par miracle parvient à échapper à la vengeance du cruel monarque. Il prédit que l'heure de sa mort n'est qu'un jour séparé de la mort du roi lui-même, ce qui effraie terriblement le superstitieux Louis. Se trouvant dans une situation presque désespérée, le roi essaie de gagner autant de partisans que possible parmi les nobles de Karl. Il utilise la flatterie et la corruption pour cela. Heureusement, les nobles eux-mêmes souhaitaient maintenir la paix entre les pays, car beaucoup possédaient des terres en France et ne voulaient pas du tout les perdre. L'or de France a également fait son travail. En conséquence, le duc a été persuadé d'examiner la question officiellement et équitablement, pour laquelle il devrait convoquer le Conseil d'État et y inviter le roi. Krevker a promis de présenter au conseil un témoin qui pourrait confirmer l'innocence du roi, se référant à Quentin Dorward. Quentin, en tant que chevalier et homme d'honneur, n'avait pas l'intention de témoigner contre le roi impuissant et abandonné. Il est reconnaissant à Louis de l'avoir accepté pour le service dans des moments difficiles et prêt à pardonner au roi pour sa trahison. Mais le jeune homme explique à Krevker que puisque Karl a également l'intention d'appeler la comtesse Isabelle, il doit avertir la fille dont elle devra se taire. Krevker s'oppose à leur rencontre et rappelle à Quentin quelle distance irrésistible le sépare, pauvre étranger, de la plus noble et belle épouse de Bourgogne.
Au conseil, Karl avait l'intention de mettre à Louis les conditions humiliantes de sa libération. Le roi serait tenu de céder le territoire et les privilèges bourguignons et, surtout, d’accepter le mariage d’Isabelle avec le frère du roi, le prince d’Orléans. Grâce à Quentin, le roi parvient à prouver son innocence lors du soulèvement à Liège.Mais lorsque le duc a annoncé sa décision de fiancer le prince et Isabella, la jeune fille tombe aux pieds du duc et le supplie de prendre toutes ses richesses, mais la laisse contrôler son âme et la laisser aller au monastère. Le duc hésite, et annonce soudain l'arrivée du héraut du Sanglier de la Marc. Ils se révèlent être le gitan déguisé Gairaddin, qui informe de la volonté de l'évêque autoproclamé de commander à lui seul la ville de Liège, et lui paie également la dot de sa femme, la comtesse Ameline de Croix, la tante extravagante Isabelle. Carl et Louis répondent à ces demandes arrogantes par un ordre de pendre un gitan et décident de s'opposer conjointement à de la Marc. Avant cela, le duc annonce qu'Isabelle épousera celui qui ramène la tête de la Marc et vengera ainsi la mort de l'évêque, dont Isabelle était indirectement coupable.
Lors d'une bataille acharnée avec les forces de Liège, Quentin tente de percer le Sanglier et de le combattre personnellement. Mais le combat a été interrompu par un appel au secours. Ce fut le cri de la fille de ce citadin qui a aidé à sauver Isabella du monastère assiégé. Pour elle, Quentin quitte son adversaire et son oncle, également tireur écossais, remporte la victoire. Il amène la tête de la Marc aux souverains, mais, à la joie indicible des jeunes amoureux, cède au précieux prix de Quentin.